Développement de contenu de formation
La perception (gnose) fait référence à la capacité de percevoir un objet à travers nos différents sens (vision, ouïe, odorat, toucher, goût) et ensuite de le reconnaître.
Le développement de la partie du cerveau qui perçoit ce qui nous entoure dépend de plusieurs facteurs :
- Génétique
- Stimulation
- Adaptation
La stimulation peut être interne ou externe.
Les stimuli externes se distinguent par le sens qui les détecte :
- Stimulus auditif, lorsqu’un son détermine la stimulation
- Stimulation visuelle, lorsque la réaction à une image ou à une lumière est étudiée
- Stimulation tactile, avec pression ou pincement sur la peau
- stimulation thermique, avec une source de chaleur ou de froid
- Stimulation olfactive avec une odeur
- Stimulation gustative sur les récepteurs oraux
L’ouïe, l’odorat, la vision, le goût, le toucher sont les cinq sens impliqués par des stimulations externes appelées stimuli.
Mais la perception va au-delà de la simple réception de données. Les informations provenant du monde extérieur sont sélectionnées, décodées et interprétées. La perception est une interprétation de la réalité.
Il y a donc 3 étapes de réception des stimuli : sensoriel, perceptif et cognitif.
- L’étape sensorielle de la réception des stimuli
Prenons un exemple : Je regarde le ciel la nuit. De nombreuses étoiles scintillent sur un fond noir. L’arrière de mon oeil sont de cellules réceptrices qui recueillent les rayons de lumière émis par les étoiles. Chacun de ces récepteurs est relié par les nerfs optiques à des neurones spécialisés dans la vision. Certains sont spécialisés dans l’analyse de la luminosité, d’autres en couleur et d’autres encore en mouvement. Si un point de lumière commence à bouger dans le ciel, un avion par exemple, il sera immédiatement détecté par les capteurs de mouvement dans mes yeux. Cette première phase de perception est donc une étape sensorielle, qui traverse des récepteurs spécialisés et permet d’identifier les caractéristiques de l’environnement extérieur.
- Le stade perceptif de la réception des stimuli
C’est la deuxième étape. Bien que les étoiles soient dispersées dans le ciel, sans ordre apparent, le cerveau a tendance à regrouper spontanément les étoiles proches les unes des autres : les constellations. Ce traitement perceptuel consiste à aller au-delà des données sensorielles pour les mettre en forme, pour donner aux choses une certaine cohérence.
- Le stade cognitif de la réception des stimuli
La troisième étape est l’interprétation des données. La constellation de la Grande Ourse nous apparaît sous la forme d’une grande casserole ou d’un char. C’est selon les représentations d’une époque, ses modèles culturels, que nous donnerons une interprétation à ces formes perceptives. Cette étape cognitive consiste à attribuer un sens à l’information en fonction de notre connaissance. Un Martien, ou quelqu’un d’une autre civilisation (qui n’avait jamais vu de casserole), n’aurait peut-être pas regroupé les mêmes étoiles, ni donné le même nom à son ensemble d’étoiles.
- C’est quoi ?
L’ouïe humaine a la capacité extraordinaire de démêler les ondes sonores de la parole et de donner un sens à l’expression des signaux acoustiques. Des vibrations sonores arrivant à la partie externe de l’oreille sont conduites à travers le conduit auditif jusqu’au tympan. Le tympan amplifie les vibrations qui sont ensuite transmises à l’oreille interne. Une onde mécanique se propage et transforme le signal sonore en un signal électrique : un message nerveux est créé et sera transporté au cerveau par le nerf auditif.
Source: auditionsante.fr
- Exemple
La portée de notre audition, entre 20 et 20 000 hertz, est si grande que nous pouvons distinguer quelques 400 000 sons. Mais il y a, bien sûr, beaucoup plus de fréquences que même les humains qui ont une audition parfaite ne peuvent tout simplement pas entendre, parce qu’elles sont en dessous de notre seuil d’audition. Par exemple, l’oreille humaine ne peut pas traiter les ondes ultrasonores.
Dans le cas de la perte auditive liée à l’âge, les petites cellules capillaires de l’oreille interne meurent, de sorte qu’au départ ce sont principalement les hautes fréquences qui ne peuvent plus être perçues. Si la personne n’est pas munie d’une aide auditive à un stade précoce, la capacité auditive continue à diminuer jusqu’à ce que le cerveau désapprenne à classer correctement les sons.
- Comment entraîner votre perception via des stimuli auditifs ?
Apprenez de nouvelles langues !
Entendre de nouvelles intonations et de nouveaux sons est un bon moyen d’exercer votre audition et de lui donner une chance supplémentaire de rester jeune.
Méditer dans la nature
Un parc, un jardin, le bord de mer… sont des cadres idéaux pour la méditation car vous êtes entouré de sons différents. Inspirez et expirez profondément afin que le flux d’oxygène dans votre corps augmente, améliorant ainsi votre circulation sanguine. Concentrez-vous sur un son spécifique et essayez d’identifier sa source.
Pratiquer le yoga
Reconnu pour ses nombreux bienfaits pour la santé, le yoga comprend l’asana (ou postures) pour améliorer le flux sanguin vers le cerveau. Il est conseillé de pratiquer le yoga seulement avec un professeur qui peut adapter les exercices à votre santé, en minimisant le risque de blessure. Comme la méditation ou le yoga, l’activité physique contribue à une bonne circulation sanguine, ce qui profite non seulement à votre ouïe mais aussi à votre activité cérébrale. Utilisez un casque au lieu d’écouteurs si vous faites de l’exercice sur de la musique et gardez le volume aussi bas que possible.
- Le saviez-vous ? Pourquoi votre perception est différente quand vous êtes autiste ?
- C’est quoi ?
L’odorat est basé sur les chimiorécepteurs du nez qui détectent les substances chimiques volatiles dans l’air. L’odeur joue également un rôle important dans le comportement alimentaire. Une odeur est une perception qui résulte de l’activation du système olfactif par un ou plusieurs produits chimiques odorants.
- Exemple : Chaque espèce a son propre sens de l’odorat !
Certains phénomènes du monde qui nous entoure nous échappent complètement (sans outils technologiques). Certains animaux ont des sens que nous n’avons pas (écholocation, perception du champ magnétique, etc.). Chaque espèce animale possède ses propres caractéristiques sensorielles et perçoit donc le monde différemment des autres espèces. Chaque espèce aurait développé la capacité de reconnaître les odeurs nécessaires à l’alimentation et à la survie.
Le nez d’un chien a 300 millions de récepteurs olfactifs, alors que nous n’en avons qu’environ 6 millions. S’il est bien dressé, un chien peut reconnaître un explosif parmi des centaines, sentir un fugitif à des kilomètres et même détecter un enfant enterré sous les décombres d’un immeuble. Les chiens construisent une image olfactive de chaque chien ou humain qu’ils rencontrent, qui restera gravée dans leur mémoire pour toujours : même la mémoire est donc une odeur, et la mémoire chez les chiens n’est activée que si elle est stimulée au moment présent. La seule dimension temporelle qu’ils connaissent est un processus olfactif.
Même la distance et l’emplacement spatial sont une odeur : il permet au chien de percevoir différentes odeurs pour chaque région spatiale, qui sont ensuite combinées par le cerveau en une image d’odeur presque tridimensionnelle, qui intègre la direction et la distance.
- Comment entraîner votre perception via des stimuli odorants ?
Entraînez votre mémoire grâce à votre odorat :
Podcast France Culture sur le sens de l’odorat comme aide-mémoire, à écouter en plus ! https://www.franceculture.fr/conferences/bibliotheque-publique-dinformation/odorat-le-mysterieux-aide-memoire
Reconnaître un parfum, c’est pouvoir l’invoquer dans votre mémoire. Un parfumeur est capable de sentir, dans sa tête, un parfum qui n’est pas sous son nez (ainsi que des ingrédients de parfumerie). L’art du parfumeur est d’abord de mémoriser les outils qui lui permettront de créer des parfums. Surtout si vous avez eu la COVID-19, vous devez rééduquer votre cerveau pour associer un objet à son odeur. La façon la plus efficace de le faire est de commencer dans la nature avec les odeurs primaires, puis de réassocier chaque chose avec son odeur, petit à petit.
Soyez en forme grâce à votre odorat :
Si vous êtes en surpoids, vous répondez moins aux stimuli internes qui régulent la prise alimentaire (sensation de faim et de satiété), et vous êtes parfois plus sensible aux stimuli alimentaires externes (vue, odeur, etc.), ce qui peut entraîner une prise de poids. Les choix alimentaires et l’apport énergétique des personnes obèses peuvent être influencés par les odeurs : alors, entraînez-vous à manger dans des endroits où il y a le moins d’odeurs possible, surtout peu d’odeurs de produits salés ou gras ! Bien sûr, l’utilisation d’odeurs pourrait également être une stratégie pour augmenter l’apport alimentaire des personnes ayant un manque d’appétit (personnes âgées, anorexiques, etc.).
Plus d’infos sur l’étude : https://www.cultures-sucre.com/pro-de-sante/linfluence-dun-stimulus-olfactif-lappetit-consommation-de-femmes-obeses/
- Le saviez-vous ? Vinification : odeur ou vision ?
L’odorat humain est moins développé que chez les animaux, mais le nez humain peut encore distinguer des odeurs subtiles, par exemple dans la vinification. Selon certains chercheurs, le sens olfactif n’est pas fiable mais peut être influencé par la vision. Il n’y a qu’un pas pour remettre en question les résultats de la dégustation. L’odeur perçue n’est pas un objet réel », explique Gil Morrot, chercheur à l’INRA. L’objet perçu est totalement reconstruit par le cerveau à partir de multiples informations non olfactives. Ainsi, la simple vue, la réputation ou le prix d’un vin influencerait la perception olfactive d’un individu.
En effet, lors des dégustations à l’aveugle, le pourcentage de réussite ne dépasse pas 60 à 70% dans la différenciation rouge/blanc. « Ce n’est pas beaucoup plus que les 50 % qui sont dus au hasard », dit le chef de la recherche. Les termes descriptifs utilisés sont également révélateurs de la dépendance du dégustateur à l’égard des informations visuelles sur le vin en question.
Les noms de fruits claires sont souvent utilisés pour décrire les vins blancs (litchi, pamplemousse, pêche) et les noms de fruits rouges (baies rouges, framboise, griotte) pour les vins rouges. Ainsi, « en pensant que nous faisons de l’olfaction, nous faisons en fait de la vision. Notre cerveau semble l’interpréter pour nous renvoyer la perception que nous voulons sentir ».
- ‘est quoi ?
Les cônes et les bâtonnets de la rétine de l’oeil portent des photorécepteurs qui répondent aux ondes électromagnétiques. Lorsqu’une image sous forme d’énergie lumineuse frappe l’objectif, elle est inversée de haut en bas et de gauche à droite. Dans ce formulaire, les informations ne nous sont pas très utiles. La première chose que fait le cerveau est de prendre l’information envoyée par les yeux et de la remettre au bon endroit et dans la bonne direction. Le lobe occipital du cerveau peut maintenant traiter les informations corrigées. Ces informations finissent par arriver jusqu’à une partie du cerveau qui nous permet d’en prendre conscience. Ce n’est qu’à ce stade que nous pouvons voir.
C’est pourquoi vous pouvez voir le monde autour de vous de la façon dont vous le voyez.
- Exemple
Imaginez la petite scène suivante se déroulant dans un laboratoire de psychologie. Un psychologue demande à une personne présente :
« Que voyez-vous sur la table ?
– Un livre.
– Oui, bien sûr c’est un livre, mais que voyez-vous vraiment ?
– Qu’entendez-vous par là ? Je viens de vous dire que je vois un livre, un petit livre rouge avec une couverture rouge.
Le psychologue insiste :
« Quelle est vraiment votre perception ? Je vous demande de le décrire le plus précisément possible.
– Voulez vous dire que ce n’est pas un livre ? C’est quoi ? Un piège ? (La personne commence à s’impatienter).
– Oui, c’est un livre, bien sûr. Ce que je veux, c’est que vous me décriviez exactement ce que vous observez, ni plus, ni moins.
Le patient devient très méfiant.
Eh bien, » dit-il, « d’où je regarde, la couverture du livre ressemble à un parallélogramme rouge foncé. »
Cette scène a été imaginée par le psychologue George Miller, l’un des pères de la psychologie cognitive (Psychology, the Science of Mental Life, 1962, cité par Manuel Jimenez, The Psychology of Perception, Flammarion, 1997). Cette petite histoire est destinée à nous montrer comment fonctionne l’acte de perception. Spontanément, nous pensons voir un livre simplement en regardant la table. En réalité, nous percevons un rectangle rouge sur fond gris, mais nous savons que c’est un livre. La perception est superposée par une interprétation des données visuelles. Dans l’acte de perception, la connaissance est donc mélangée à la sensation pure.
- Comment entraîner votre perception via des stimuli visuels ?
Humidifiez vos yeux
Si l’oeil se dessèche, il provoque une fatigue oculaire qui peut altérer la vision.
Faites des pauses visuelles toutes les 30 minutes
Si vous regardez beaucoup la télévision ou êtes souvent devant l’écran d’ordinateur, faites des pauses pour vos yeux ! Toutes les 30 minutes, retirez la tête de l’écran, regardez un objet distant, puis à droite et à gauche sans bouger la tête. Répétez l’exercice 10 fois, puis clignez les yeux 3 à 4 fois, en les ouvrant très large pour stimuler la production de larmes. Assurez-vous que la distance entre vos yeux et l’écran est d’au moins 40 cm, et ne regardez jamais un écran en étant dans le noir.
Mangez des myrtilles !
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les pilotes de la Royal Air Force découvrirent que le myrtille améliorait la vision nocturne. Selon une étude française du professeur Goetz en 2008, ses principaux constituants, les anthocyanidines, associés à sa richesse naturelle en vitamine C, permettent la régénération du violet rétinien, c’est-à-dire une meilleure acuité visuelle et un effet efficace sur la fatigue oculaire.
Arrêter de fumer !
Fumer est très mauvais pour votre santé et surtout pour vos yeux. Premièrement, la fumée de tabac irrite les yeux. Deuxièmement, les produits chimiques absorbés par les poumons sont transportés dans la circulation sanguine vers les yeux. Il en résulte une augmentation des radicaux libres dans le cristallin de l’oeil et une accélération de son vieillissement, favorisant ainsi l’apparition de pathologies telles que les cataractes.
- Le saviez-vous ? Dans l’utérus, le bébé ne voit pas !
La vision est le dernier sens à développer chez le foetus. Les paupières restent fermées jusqu’à la 24ème semaine de grossesse. Ce n’est qu’alors que la rétine et le nerf optique se développent dans une plus grande mesure. Vers le 7ème mois de grossesse, le bébé peut distinguer les ombres et les nuances dans la lumière. Par exemple, il réagit si une forte lumière est dirigée sur le ventre de sa mère. Cette réaction signifie que son système visuel est sensible à la lumière. Cependant, sa vue est peu susceptible de se développer davantage dans l’obscurité de l’utérus, car elle reçoit peu de stimulation.
Le système visuel est principalement activé après la naissance. Un nouveau-né peut voir des objets à environ 75 cm, mais ceux-ci apparaîtront flous. Cependant, il peut très bien voir à une distance de 20 à 30 cm. Le nourrisson préfère regarder des objets en mouvement et est particulièrement sensible aux mouvements produits par l’homme. Il est aussi plus attiré par les visages humains que par les objets. Vers l’âge de 4-5 mois, la coordination vision-compréhension commence à se développer, etc. Cela signifie que le bébé prend progressivement conscience de son environnement et adapte son comportement.
Le nouveau-né a également des difficultés avec les couleurs : à la naissance, le nouveau-né fait la distinction entre les nuances de luminosité et de teinte (claire et sombre). Il peut également distinguer le rouge, le jaune et le vert, mais seulement si ces couleurs ne sont pas également lumineuses et présentent un bon contraste.
- C’est quoi ?
Le goût est un sens particulier. C’est le sens qui permet la perception immédiate du goût sur la langue. Mais l’impression donnée par cette perception, appelée saveur, est en fait le résultat d’une combinaison d’odeur, de goût et de toucher. C’est l’interaction de ces trois sens qui vous fait aimer ou détester une odeur ou une nourriture.
Le goût se détériore avec l’âge. Et pour cause : les cellules sensorielles ont une durée de vie de seulement 10 jours, mais elles sont constamment renouvelées. Cependant, avec le temps, les cellules se renouvellent plus lentement. Un conseil : utilisez beaucoup d’herbes fraîches pour assaisonner vos plats. De cette façon, vous pouvez utiliser vos autres sens, tels que votre sens de l’odorat, pour profiter d’une expérience gustative merveilleuse même dans la vieillesse.
- Exemple
La langue peut distinguer cinq goûts de base : sucré, salé, aigre, amer et umami. Ce dernier est déclenché par la présence de glutamate, qui se trouve dans les aliments riches en protéines comme la viande, et est également utilisé dans la cuisson pour améliorer le goût. On dit aussi que l’umami donne le goût de la viande. La diversité des perceptions gustatives est liée au nombre de combinaisons possibles de ces cinq saveurs de base. Par exemple, le jus de citron chaud mélangé au sucre produit un goût sucré et aigre.
- Comment entraîner votre perception via des stimuli de dégustation ?
Comment mieux percevoir les propriétés organoleptiques d’un aliment
Si vous voulez connaître le vrai goût de ce que vous mangez ou buvez, n’oubliez pas ce conseil de base : mâchez régulièrement et pendant longtemps avant de déglutir (au moins autant de fois qu’il vaut mieux tourner la langue dans la bouche avant de parler, sept fois !) Vous obtiendrez :
- Salivation abondante, qui facilite et active la digestion.
- Saveur maximale.
- De bonnes dents et gencives, si vous brossez aussi vos dents et vos gencives deux ou trois fois par jour.
Entraînez votre odeur et votre mémoire pour retrouver le goût
De plus, certains patients atteints de Covid-19 ont subi une perte soudaine d’odeur et de goût. Si ces effets régressent « dans les cinq à dix jours spontanément », cela peut prendre beaucoup plus de temps. Grâce à votre mémoire et à votre odeur, vous pouvez entraîner votre perception des stimuli de dégustation. Souvenez-vous d’une chose que vous avez goûtée (nourriture, boisson ou autre) chaque jour, ou avant votre repas pour comparer les goûts.
- Le saviez-vous ? Pas d’odeur, pas de goût
Les circuits sensoriels sont interconnectés. Nous avons tous connu que dans une foule bruyante, nous entendons mieux un orateur si nous pouvons le voir ; et aussi, que le sens de l’odorat est fortement associé au sens du goût. Quand vous devez prendre un médicament qui a mauvais goût, quel est votre premier instinct ? L’avaler en tenant votre nez. La reconnaissance des aliments se fait par une combinaison de goût, d’odeur, de texture et éventuellement de température. Cela se fait à travers les trois sens chimiques :
- Olfaction : c’est le sens le plus raffiné pour reconnaître les substances chimiques volatiles – les odeurs. Il peut en différencier un très grand nombre, presque infini pour les nez les plus entraînés.
- Gustation : il peut détecter la douceur, la salinité, l’acidité, l’amertume et le glutamate (ou umami, un acide aminé présent dans un grand nombre d’aliments, et qui joue un rôle fondamental dans la saveur des fromages, des crustacés et des bouillons de viande).
- Le sens trigéminal : cela nous permet de décoder la consistance (ou texture) d’une substance et de percevoir ce qui est frais (comme la menthe), chaud et épicé (comme le piment).
La plupart des informations chimiques qui composent une saveur proviennent de l’olfaction et non de la gustation. L’odeur atteint ainsi le cerveau, en particulier par le nez (il remonte le nez par la bouche), lorsque nous mangeons.
- C’est quoi ?
La peau, l’organe du toucher, est équipée de capteurs spécifiques qui réagissent à la pression, ou aux vibrations, ou aux températures, ou aux signaux douloureux. Lorsque nous touchons la surface de la peau, nous envoyons des signaux électriques à l’arrière de notre crâne et cela va stimuler un système neurocomportemental. C’est bénéfique pour notre santé.
- Exemple : Toucher un bébé est vital !
Le sens du toucher, qui est largement favorisé dans la petite enfance, est de moins en moins utilisé lorsque nous vieillissons. Trop sulfureux, évoquant un peu trop directement la sexualité, c’est aussi le reproche que nous faisons au toucher, inconsciemment bien sûr. Et pourtant, toucher un bébé dans les premiers mois de sa vie, par exemple, le caresser, est aussi vital que de le nourrir. Sans cela, il ne se développe pas, il est menacé de mourir.
Non seulement la présence physique de ses parents le rassure, mais le toucher stimule également son système immunitaire et hormonal. Cela a un effet positif sur ses niveaux d’hormones de croissance et d’attachement, tout en réduisant ses niveaux d’hormones de stress.
Des études ont montré les effets positifs du contact peau à peau (également appelé méthode Kangourou) sur les prématurés pendant leur séjour à l’hôpital. On a constaté qu’ils avaient moins d’infections, pris plus de poids, avaient un rythme cardiorespiratoire plus stable et un meilleur sommeil. Ils ont également fait la transition vers l’allaitement plus facilement et ont quitté l’hôpital en moyenne une semaine plus tôt que les autres bébés.
Le massage est également bénéfique pour le développement et le bien-être de l’enfant. Cependant, il est important de suivre les techniques de base et d’écouter les signaux de confort ou d’inconfort du bébé.
- Comment entraîner votre perception via des stimuli touchants ?
Pour les adultes, il a été constaté qu’être touché, même pendant quelques secondes, peut soulager l’anxiété. Le simple fait de se toucher aiderait à rester concentré dans des situations stressantes ! La sensation de mouvement sur la peau apaise le système nerveux. Il a même été constaté que toucher près d’une blessure réduit la douleur grâce à son effet analgésique ! Nous le faisons intuitivement : lorsque nous nous heurtons le coude, notre main va instinctivement le masser !
- Utilisez des tissus doux, lisses, rugueux, etc. pour expérimenter avec différentes textures.
- Peinture au doigt avec peinture, pudding, crème fouettée, etc.
- Expérimentation avec des sensations chaudes et froides.
- Massage, se faire massé ; donner et recevoir des câlins.
- Toucher de façons différentes : avec les pieds, avec les lèvres, avec les yeux fermés.
- Le saviez-vous ? Les hallucinations tactiles existent.
Il est possible d’avoir un sens tactile altéré. Les hallucinations tactiles sont décrites comme des sensations de froid, de chaud, de picotements, de picotements sous la peau, de démangeaisons, d’essaimage, dont le sujet tente de se débarrasser en grattant la peau (lésions chroniques de démangeaisons). Par exemple, elles peuvent conduire le patient à se gratter le bras jusqu’à ce qu’il saigne (syndrome d’Ekbom).
Il s’agit du moment où une personne détecte qu’elle est affectée alors qu’elle ne l’est pas. Une des plaintes les plus fréquentes est la sensation d’insectes rampant sur la peau. Cela peut être associé à l’abus d’une substance comme la cocaïne ou l’amphétamine.
La perception subliminale se produit lorsque le sujet dit qu’il n’a pas détecté ou identifié le stimulus, mais que le même stimulus modifie son comportement.
On sait que le cerveau peut percevoir, et même être influencé par, des événements qui restent inconscients pour l’esprit. Lorsque vous conduisez une voiture, par exemple, vous percevrez beaucoup d’informations que vous ne détectez pas, mais qui sont cruciales pour la conduite.
Cette notion de « perception subliminale » est souvent utilisée dans le marketing et le merchandising, car la perception inconsciente des images ou des sons modifie notre comportement. En 1958, une controverse a fait grand bruit. Un publicitaire affirmait que la présentation subliminale des slogans « Mangez du pop-corn » et « Buvez du Coca-Cola » lors de la projection d’un film dans un cinéma augmenterait considérablement l’achat de ces produits. Les psychologues ont répété l’expérience, mais à nouveau sans succès. En 1962, l’annonceur avoua la tromperie, qui avait été réalisée à des fins commerciales. Malgré l’aveu de la tromperie, cette histoire a laissé des traces chez de nombreuses personnes qui associent à tort perception inconsciente et manipulation.
Malgré la confession de la fraude, cette histoire a laissé sa marque sur de nombreuses personnes, qui associent à tort la perception inconsciente à la manipulation.
La perception subliminale peut être activée par des stimuli visuels (images) ou bruyants (sons).
La perception interne de notre corps – appelée « interception » – nous permet de sentir l’état de notre corps.
En pharmacologie, l’effet des substances actives sur la perception des stimuli est étudié. C’est particulièrement vrai pour les études sur la douleur.
La douleur est un phénomène complexe et subjectif qui peut être vécu différemment selon l’individu et l’environnement. La douleur est conditionnée par deux facteurs principaux : perception et sensation.
La perception est un phénomène sensoriel transmis au cerveau par les neurones sous la forme d’un signal électrique. Elle varie en fonction du stimulus qui génère ce signal électrique.
La sensation, d’autre part, résulte du processus d’interprétation de ce signal électrique par notre cerveau, qui dépend, entre autres, de l’état de santé de chaque individu, de son âge et de l’environnement. La même douleur peut donc être ressentie différemment par différentes personnes.
Il existe plusieurs types de douleur selon leur origine :
- douleur inflammatoire (douleur articulaire ou douleur causée par une infection)
- douleur neuropathique (associée à une lésion du système nerveux)
- douleur mixte, qui combine les deux symptômes ci-dessus (comme une douleur lombosacrée ou une douleur après une intervention chirurgicale)
- douleur dysfonctionnelle (comme dans les troubles fonctionnels intestinaux), sans lésion
La douleur est causée par un stimulus externe :
Une illusion est une fausse interprétation de ce que l’on perçoit.
L’illusion d’optique est par exemple une construction visuelle qui perturbe notre système visuel, des yeux au cerveau.
C’est parce que notre cerveau adapte constamment l’information lumineuse d’un point par rapport à son environnement. Ceci est appelé inhibition latérale.
Ainsi, cette illusion provient d’une mauvaise interprétation de l’information.
Autre exemple : le trompe-l’oeil
Anamorphoses, images doubles ou cachées, jeux d’optique, perspectives impossibles, énigmes insolubles : les oeuvres d’art sont parfois comme des mensonges fabuleux. Ils déclenchent un plaisir ambigu, puisqu’ils font de nous leurs victimes. Ils nous égarent et nous font douter de nos sens.
Bibliothèque à Boulogne-sur-Mer, source Monsieur Peinture
Pour vous assurer de ne pas être victime d’illusion, vous devez :
- Rejetez systématiquement l’intuition, les premières impressions, l’évidence, l’émotionnel
- Rechercher les incohérences par l’analyse basée sur la connaissance du sujet, complétant les connaissances
- Changer le point de vue, changer le contexte, reformuler
Pour en savoir plus sur les illusions sensorielles et la paranoïa, cliquez ici : https://www.youtube.com/watch?v=wI_E4tuA910 (« Paranoid Personality Explained – When Everything is Suspicious », Dr Tracey Marks, en anglais)
L’hallucination est la perception d’un objet qui n’est pas réel.
L’hallucination est définie comme une perception sans objet, ou plus précisément sans objet à percevoir, à laquelle le sujet adhère et réagit comme si la perception venait de l’extérieur.
Ce n’est pas une perception déformée d’un objet réel (illusion), ni une interprétation délirante d’un objet réel.
Différents types d’hallucinations :
- Les vraies hallucinations (alias hallucinations psychosensorielles) combinent la sensorialité (auditive, visuelle, olfactive, tactile, cénesthésique), la spatialité (l’objet halluciné est situé à l’extérieur et à une certaine distance), la conviction et l’adhésion totale du sujet à cette fausse perception. Ces hallucinations peuvent être simples (son, bruit, lumière) ou élaborées (conversation).
- Les hallucinations psychiques sont considérées comme de fausses hallucinations parce que le sujet ne les ressent pas comme une perception personnelle mais comme une intrusion du monde extérieur dans sa propre vie psychique : un « Autre » s’est immiscé dans sa conscience et a imposé des images et des pensées.
Nous avons déjà parlé des hallucinations tactiles, mais existent aussi :
- Les hallucinations auditives peuvent être des sons simples ou des sons plus complexes (paroles, chansons, voix avec un message) qui sont continus et incessants. Ces hallucinations se retrouvent souvent dans les psychoses délirantes aiguës et chroniques.
- Les hallucinations visuelles sont des apparitions, simples (lumières, taches colorées) ou complexes (personnages, scènes animées, animaux) de tailles diverses, agréables ou désagréables. Ils se trouvent dans des états aigus de confusion mentale, une psychose hallucinatoire chronique.
- Les hallucinations olfactives et gustatives peuvent être associées à des odeurs désagréables (excréments) ou, inversement, à des odeurs célestes. Ils sont souvent associés à d’autres hallucinations, mais sont moins précis dans leurs descriptions.
Les hallucinations cénesthésiques concernent les sens internes. Le sujet halluciné a l’impression qu’une partie ou la totalité de son corps a été transformée ou possédée par une force extérieure qui provoque des sensations.
Certaines maladies chroniques (épilepsie, démence), infectieuses (encéphalite), métaboliques, alcoolisme et toxicomanie, troubles du sommeil font également partie des maladies à risque d’hallucinations.
Source: Pexels.com
« L’homme vit dans le changement. Avant de savoir qu’il change lui-même, il est le spectateur d’une transformation universelle. Les nuits succèdent aux jours, le beau temps au mauvais, les hivers aux étés. Des animaux naissent, meurent ; rien n’arrête le courant de la rivière et l’érosion de la roche.
Tout est entraîné par le changement, y compris l’homme. Sa vie biologique, psychologique et sociale est tout entier changement.
Mais, à la différence des autres êtres, l’homme sait qu’il vit dans le changement. Il peut le reconstituer par la mémoire et en découvrir les lois pour prévoir les successions futures. Ainsi il apprend très tôt à utiliser le devenir au lieu de le subir seulement.
L’expérience de successions dont les unes sont périodiques, les autres non, de changements continus et discontinus, de renouvellements entrelacés, de permanentes relatives, explique sans doute la naissance de l’idée de temps. »
Paul Fraisse, Psychologie du temps (Psychologie du temps), 1966
Notre cerveau est une machine à remonter le temps. Cependant, cette machine n’est pas toujours fiable : elle nous trompe parfois, le temps passe plus ou moins vite. L’homme vit selon le passage du temps. Naissance, adolescence, âge adulte, vieillesse : la flèche du temps donne son sens à la vie. Nous ne pouvons jamais le mettre entre parenthèses, même si parfois, pendant de brefs instants, il semble s’arrêter. Pourquoi une heure semble-t-elle parfois une éternité, et parfois un moment si court ?
Bien entendu, il existe plusieurs formes de temps selon l’échelle considérée, de quelques millisecondes à plusieurs années. Et chaque forme de temps implique différents processus cognitifs. Savoir comment trouver notre chemin dans le calendrier, savoir quel mois et quel jour c’est, c’est notre capacité à nous orienter dans le temps. Le calendrier est un moment social, conventionnel que nos parents nous ont appris. Il n’existe donc pas de mécanisme d’évaluation du temps dédié à cet emplacement temporel : le temps n’est que mémoire et langage ! C’est pour cette raison qu’une personne âgée suspectée d’avoir des problèmes de mémoire liés à la maladie d’Alzheimer est interrogée sur son orientation temporelle.
Sur une échelle de temps plus petite, comme 24 heures, il existe une autre forme de temps appelée temps biologique. Cela dépend des changements physiologiques périodiques, tels que les concentrations d’hormones, et s’exprime à travers différents rythmes biologiques. Le plus connu de ces rythmes est le cycle veille-sommeil, qui dépend d’une horloge biologique.
Lire l’article complet sur : https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/neurobiologie/dossier-perception-du-temps-et-illusions-temporelles-2382.php
Le temps n’est bien sûr pas un stimulus comparable aux phénomènes physiques du son ou de la lumière et que, d’autre part, il n’y a pas d’organe sensoriel qui reçoit le temps. Mais nous le percevons différemment selon notre mode de vie et d’autres facteurs.
Bien que l’estimation du passage du temps puisse donner des résultats différents pour différentes personnes, elle dépend de deux principes communs qui commencent à être bien identifiés :
- La première est que le cerveau humain est capable d’une grande précision objective quand il s’agit d’estimer la durée d’un phénomène.
- La seconde : cette capacité est fragile. C’est génial si l’on fait attention au temps, mais il s’émousse dès que l’on le néglige, lorsque le cerveau est pris en charge par un effort de raisonnement (émotions, etc.) ou modifié par l’âge.
Soyez conscient que le temps influence votre perception des autres stimuli au point que si peut être compté comme un stimulus lui-même !
En savoir plus sur la perception du temps avec ce podcast France Culture : https://www.franceculture.fr/conferences/universite-de-strasbourg/la-perception-du-temps
Description
« Le problème avec les humains est qu’ils voient l’univers avec leurs idées plutôt qu’avec leurs yeux »
Boris Cyrulnik
La perception est définie comme la réponse de la personne à la stimulation externe, appelée un stimulus.
L’ouïe, l’odorat, la vision, le goût, le toucher sont les cinq sens impliqués par les stimuli cognitifs.
Les organes sensoriels transforment les stimuli sensoriels tels que les sons, les odeurs et la lumière en signaux nerveux électriques/chimiques qui peuvent ensuite être interprétés par le cerveau.
Ce module de formation vous plongera dans le monde de la perception des 5 sens du corps humain, en expliquant les différentes formes de stimuli qui existent, et en présentant des cas concrets où votre perception est mise à l’épreuve.
Résultats/objectifs d’apprentissage
À la fin de ce module, vous pourrez :
- Connaître les différents types de stimuli cognitifs
- Comprendre comment chaque type de stimuli cognitifs fonctionne avec votre perception
- Découvrir les stimuli artificiels et leur effet sur votre perception
- Connaître quelques conseils pour entraîner et améliorer votre perception des stimuli cognitifs
Récapitulation et résumé des points clés : Remplissez le champ vide !
- La perception est définie comme la réponse de la personne à la stimulation externe, appelée un stimulus.
- L’ouïe, l’odorat, la vision, le goût, le toucher sont les cinq sens impliqués par les stimuli cognitifs.
- La perception est une interprétation de la réalité.
- Il existe 3 étapes de réception des stimuli : sensorielle, perceptive et cognitive.
- Dans le cas d’une perte auditive liée à l’âge, les petites cellules pileuses de l’oreille interne meurent, de sorte qu’au départ ce sont principalement les hautes fréquences qui ne peuvent plus être perçues.
- Pour entraîner votre perception auditive, vous pouvez apprendre de nouvelles langues, méditer dans la nature, pratiquer le yoga
- Parfois, nous réagissons moins aux stimuli internes qui régulent la prise alimentaire (sensation de faim et de satiété), et sommes plus sensibles aux stimuli externes (vision de la nourriture, odeur, etc.), qui peuvent conduire à une prise de poids.
- La perception est superposée par une interprétation des données visuelles. Dans l’acte de perception, la connaissance est donc mélangée à la sensation pure.
- Pour entraîner votre perception visuelle, vous pouvez humidifier vos yeux, faire des pauses visuelles, manger des myrtilles, arrêter de fumer.
- La perception d’une saveur dans votre bouche, est en fait le résultat d’une combinaison d’odeur, de goût et de toucher.
- Si vous voulez connaître le vrai goût de ce que vous mangez ou buvez, n’oubliez pas ce conseil de base : mâcher régulièrement et longtemps avant de déglutir.
- Le simple fait de se toucher peut soulager le stress et l’anxiété, et peut réduire la douleur.
- Nos cinq sens sont fortement liés et dépendent de notre mémoire. Pour entraîner votre perception, vous devez entraîner votre mémoire ! 🡪 Voir module DISK associé « Memory »
- La perception subliminale se produit lorsqu’une personne dit qu’elle n’a pas détecté ou identifié le stimulus, mais que le même stimulus modifie son comportement.
- La sensation résulte du processus d’interprétation des signaux électriques par notre cerveau, qui dépend de l’état de santé de chaque individu, de son âge et de l’environnement.
- Une illusion est une fausse interprétation de ce que l’on perçoit. L’hallucination est la perception d’un objet qui n‘est pas réel.
La maladie d’Alzheimer est liée à l’orientation temporelle.
Auteur
E-Seniors
Langue
Français
Entrées du glossaire
- Stimulus : Cause externe ou interne capable de provoquer la réaction d’un système excitable, d’un organisme vivant.
- Stimulus cognitif : L’objectif principal de la stimulation cognitive des personnes âgées est de ralentir le déclin de la mémoire, qu’elle soit visuelle, spatiale ou auditive. En fonction des activités réalisées, elle peut également améliorer la capacité de concentration et d’adaptation des personnes âgées.
- Perception : Aussi appelé gnose. Capacité de percevoir un objet à travers nos différents sens (vision, audition, toucher) et de le reconnaître.
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